Appelés « soft exoskeletons » en anglais, exosquelettes textiles ou encore ergosquelettes, ils se distinguent des modèles motorisés ou même mécanisés réputés plus lourds, plus encombrants et plus chers.
C'est surtout leur meilleure acceptation par les salariés qui font leur succès comme le rapporte une étude récente de l’Institut Fédéral Allemand pour la Santé et la Sécurité au Travail, sur l’intention de les porter tout au long de la journée, et sur plusieurs mois.
Les réponses sont univoques : alors que la plupart des salariés ont arrêté de porter un exosquelette rigide, tous les porteurs d’exosquelettes souples continuaient au bout de 8 mois.
Les facteurs clés de succès sont clairement identifiés : confort et mobilité.
Discrets, légers, polyvalents, ils permettent en effet de protéger efficacement le dos mais aussi apportent une aide à la manutention pour se redresser avec une charge. Les progrès sur la technologie des élastomères permettent des gains d’assistance de l’ordre de 15 kg, ce qui est le poids moyen des charges manutentionnées tous secteurs confondus.
Rien qu’en France, les 1,8 millions d’emplois dans la logistique, le service à la personne ou encore les artisans devraient pouvoir rapidement les adopter et en faire un outil indispensable pour la prévention de leur dos et éviter les TMS.
Avec l’allongement du temps de travail, c’est désormais une assurance de continuer à vivre plus longtemps mais aussi en bonne santé.
Pierre-André Foix , Directeur Fox Innovation /Exofair
Source : Zeitschrift für Arbeitswissenschaft (2023) 77:685–691